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Voyage... dans les Nombrils du Monde

Voyage... dans les Nombrils du Monde
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9 novembre 2007

Interview radio

Ce lundi 12 novembre 2007, écoutez Unimix (l'émission des étudiants de l'université de Fribourg) sur

Radio Fribourg (FM 106.1) un peu avant 23h

Je suis interviewé par un pote sur mon voyage au Pérou.

Si vous n'arrivez pas à choper la fréquence, allez sur http://www.radiofr.ch/fr/ et cliquez "Ecouter live"

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28 juillet 2007

¡Y todo se acabó!

lok

Tout a une fin. Mon voyage, après presque 7 mois, va se terminer bientôt. Demain, je repars pour la Suisse et arriverai le 30 juillet en début de soirée (juste à temps pour la fête nationale). Vous aurez été presque 4500 visiteurs différents (oui oui, je tiens à préciser, différents !) à venir suivre mes aventures occasionellement ou régulièrement. Et de pays bien différents, entre autres de par les amis, famille et connaissances qui voyagent mais pas seulement : de Suisse, de France, de Grande-Bretagne, d'Espagne, des Pays-Bas, des Etats-Unis, du Canada, d'Australie, du Cambodge, de Belgique, du Luxembourg, de Chypre, du Maroc, d'Algérie, d'Egypte, de Suède, du Chili, d'Equateur, de Bolivie, d'Allemagne et du Pérou bien sûr.
J'espère sincèrement que vous aurez eu autant de plaisir que j'en ai eu à vous écrire. C'était la première fois pour moi que je maintenais un blog aussi régulièrement et ponctuellement. Je dois dire que cette expérience de partager ce que je vivais dans mes voyages m'a beaucoup plu. J'envisage de renouveler une telle expérience si je voyage à nouveau pour longtemps. Et il faut dire que c'est tellement plus pratique de donner de ses nouvelles à tout le monde par ce biais.
Je dois dire que ce que je ressens actuellement est assez bizarre. Tous les souvenirs de ce voyage s'entrechoquent dans ma tête comme s'ils souhaitaient tous survivre. Ce blog m'aura permis de conserver tous les expériences de mon périple, aussi petites soient-elles. 
Je dois avouer que, bien que je m'en réjouis, j'ai un peu peur de rentrer. C'est vraiment une grosse page de ma vie qui se tourne. Qu'on le veuille ou non, il y aura toujours une partie de moi-même qui sera à Cusco. Après une telle expérience à un âge aussi jeune, on n'est plus jamais vraiment les mêmes, on mûrit beaucoup. Je ne sais pas si les gens auront un regard différent à mon égard, mais au fond, je m'en fous : à l'intérieur, il est évident que j'ai changé ou du moins, pour faire un peu de philosophie, je suis peut-être devenu moi-même ;). 

Il ne me reste plus qu'à clôturer ce blog. Un grand MERCI à vous tous de m'avoir suivi. Et pour la plupart d'entre vous : "A tout bientôt !"

Amicalement,     Loïc

28 juillet 2007

Mes derniers jours

Cette toute dernière semaine a vraiment été une semaine de constants "au revoirs". Je devais revoir plein de gens, notamment ma famille cusqueña. J'ai aussi eu droit hier à une petite fête de départ au projet avec Ana Maria, volontaire australienne qui partait en même temps que moi. J'ai beaucoup aimé cette fête. Mais en même temps, cela me brisait un peu le coeur de quitter tous ces gamins dont je m'étais attachés en l'espace de deux mois. J'avais fait auparavant une activité pour leur apprendre à recycler et à trier les déchêts, tout cela sous forme de concours. C'est ainsi que je donnai les résultats et remis les prix. Avec Ana Maria, on avait acheté deux énormes gâteaux au chocolat pour notre petite fête de départ. Ensuite, les enfants vinrent nous dire au revoir. Cela faisait chaud au coeur de voir tous ses gamins qui se bousculaient devant nous comme des forcenés (cela faisait limite "rock star" d'ailleurs ;)).
Le soir, j'allais souper en compagnie de Juan, Murielle, Charlie, Manon, Clémence et Marylène. Je me suis même pris un demi poulet-frites pour moi tout seul ! Puis nous allâmes à un concert de musique populaire. Après, on sortit aussi en boîte afin de retrouver Claudio et d'autres étudiants de l'école, histoire de faire un peu la fête. Vous pouvez aller voir à ce sujet le tout dernier album photos de ce blog "Mes derniers jours".

22 juillet 2007

Expédition "Juan & Charlie"

Et voilà, je reviens d'une petite expédition, celle de Juan et Charlie, deux guides de montagnes comme on les aime. Nous sommes partis depuis les ruines de Tambomachay, près de Cusco, afin de nous rendre dans un petit village près de Cusco pour y passer la nuit. Je dois dire que nous passer par des paysages absolument somptueux ! L'album photos de l'expédition n'aura d'ailleurs aucune peine à vous en convaincre... J'ai beaucoup apprécié la bonne humeur de nos deux lascars qui n'arrêtaient pas de délirer à deux, les "Eric et Ramzy" péruviens, croyez-moi ! Vraiment sympa... arrivés exténués au village, nous nous installâmes dans un champ pour y passer la nuit. Ce qui était drôle, c'était les enfants qui approchaient timidement petit à petit pour voir ce qu'on faisait. Ils appréciaient beaucoup la musique que Juan et Charlie jouaient. A ce propos, Charlie ne s'appelle pas vraiment Charlie sinon Gualberto. Mais comme il aime appeler tous les gringos qu'il croise Charlie, les gringos finissent à chaque fois par l'appeler lui-même Charlie ! ;). Je proposai de faire quelques jeux avec les enfants ce qui leur a beaucoup plu. Ce qui était marrant, c'est qu'à chaque fois, je devais demander aux plus âgés de traduire les règles en quechua. En effet, les tous petits ne parlent en général pas l'espagnol, pas encore du moins. Le soir, on eut droit à un show de Juan et Charlie, flûte et guitare à la main. Ils nous ont fait tout le répertoire de la musique traditionnelle péruvienne rien que pour nous, vraiment cool. Cependant, on crut s'être faits voler de la nourriture par les enfants, car il n'avait presque plus rien à manger. Il ne nous restait qu'un paquet de tallarines, un peu de sauce tomate et de soupe. Après un show musical dantesque et inoubliable de nos deux lascars, nous allâmes nous coucher, le ventre un peu vide. Ce n'est que le lendemain que nous nous rendîmes compte que l'autre cornet plastique était dans l'une des tentes, un peu caché, avec tout le reste de nourriture dedans. Un peu honteux d'avoir pensé à tort que les enfants nous avaient volé, on se mangea le reste des tallarines le matin même ! Succulent, à ce propos... Après avoir donné une fois de plus quelque chose à manger aux enfants, nous repartîmes à Cusco en taxi, exténués par une nuit glacial.

16 juillet 2007

Mon volontariat

Cela fait déjà un moment que je fais mon volontariat. On m'a beaucoup réclamé les photos, les voici donc. Cela se passe ainsi : j'ai rendez-vous tous les jours du lundi au vendredi à 15.00. Le projet possède une maison avec 2 salles (une de jeu, une d'étude), des toilettes, une douche, une cuisine et même un espace atelier en haut. Le terrain de jeu (foot, basket) est à deux pas à peine. Ce qui me plaît surtout dans ce projet est qu'il a été fondé par un Péruvien. Les enfants sont libres de venir ou non. Tous en arrivant -presque sans exception- font un bec ou serrent la main aux volontaires. Ils nous appellent tous profe ou profesora. En général, ils font d'abord leurs devoirs s'ils en ont, cela avec l'aide de la professeure permanente ou d'un volontaire, puis ils peuvent jouer à ce qu'ils veulent. Les volontaires peuvent leur proposer des jeux à faire, des ateliers, des animations etc. J'ai fait dernièrement un atelier de dessin, c'était plutôt sympa. Parfois, on sert aussi un petit goûter. La palette d'âges est plutôt large : cela va d'enfants de 4 à 14 ans. Le nombre d'enfants change tous les jours. Aujourd'hui ils peuvent être 20, demain 45, et cela va parfois jusqu'à 90 ! Les enfants viennent d'un quartier plutôt pauvre. Le projet leur offre ainsi toute l'infrastructure nécessaire pour étudier, jouer, manger, apprendre, bref s'épanouir en tant qu'enfant plutôt que d'aller travailler dans la rue.
Mais il y a un truc qui me fait bien rigoler. Quand je suis arrivé au projet, pour faciliter l'utilisation de mon nom, j'ai dit que je m'appelais Luis. Mais cela a très vite dégénerer en Lucho ou Luchito pour que finalement les enfants m'appellent Profe Peluchin, littéralement le prof "petite peluche" ! ;)

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16 juillet 2007

Excursion "Santo"

Ce week-end, nous sommes allés avec Santo, Murielle et Manon, nouvelle volontaire au Crien pour aller faire une petite marche près de Cusco, à Chacran. C'est avec Santo que je fais un intercambio : contre une heure où l'on parle français, on fait une heure en espagnol. Cela nous permet ainsi à chacun d'améliorer nos compétences dans la langue étrangère. A ce propos, je donne aussi des cours de français à la prof d'espagnol de Murielle (mais elle, elle est totalement débutante), Roxana. En échange, elle me donne des cours d'espagnol. Pas mal non ?
Mais revenons-en à la marche. Après avoir fait un gros détour vu que l'on s'était trompé de chemin, nous arrivâmes enfin à Chacran. Le lieu est plutôt mignon car très naturel : il y a une immense falaise traversée par un petit ruisseau, ce qui forme ainsi une sorte de tunnel. Après avoir passé le tunnel ou, autrement dit, avoir traversé toute la falaise, nous montâmes au "balcon". En effet, en haut de la falaise, un balcon -naturel apparemment- y a été formé. Très sympa à voir. Nous sommes ensuite redescendus à Cusco via les immenses ruines de Sacsayhuaman.

12 juillet 2007

Sud du Pérou

Je viens de rentrer, absolument exténué, d'un voyage dans le sud du Pérou pour quelques jours. Le but principal à Claudio (un Suisse-allemand de l'école), à Murielle et à moi était de renouveler notre visa. En effet, le Pérou accorde entre 60 et 90 jours de séjour au Pérou pour y faire du tourisme. J'aurais très bien pu aller le faire rallonger pour un mois en payant, mais le prétexte pour voyager était trop tentant. Nous étions censés partir vendredi dans l'après-midi, nous ne partîmes finalement que le soir. En effet, ici, les grèves et manifestations font ravage dans tout le pays. Au départ, cela ne concernait que les professeurs qui sont contre une loi votée au parlement, mais la contagion s'est vite propagée. Tout le monde bloque les routes un peu partout. C'est ainsi que des miniers ont bloqué l'accès à Puno. Nous avons donc pris un autre itinéraire pour aller à Puno, mais je vous dis pas les complications. Arrivés à Puno, nous devions changé de bus. Finalement, on aura gardé le même, mais on dut attendre au moins deux bonnes heures. Ensuite, quand nous partîmes, le bus s'arrêtait bien tous les 2 mètres pour prendre des passagers. Le temps était long... nous arrivâmes finalement à Tacna vers les 6 heures du soir. Mais tout n'était pas fini : il fallait encore passer la frontière, de nuit ! Pour ce faire, nous prîmes un taxi spécialisé. Le samedi soir, beaucoup de gens souhaitent passer la frontière. De plus, les douaniers péruviens faisaient un excès de zèle. Le chauffeur nous proposa un deal : on lui donnait quelques soles, et il dépassait toute la queue et les donnait au douanier. Le Bolivien qui était avec nous accepta tout de suite. Claudio donna quelques soles aussi. C'est ainsi que nous dépassâmes toute la queue en corrompant les douaniers. Cela marcha si bien que Claudio nous dit : "Il faut que j'essaie cela une fois pour passer la frontière suisse". Mais tout n'était pas joué. En passant le bureau, le fonctionnaire me fit remarquer que j'avais dépassé mon quota de jours admis au Pérou. En d'autres termes, j'étais resté au Pérou de manière illégale. Je m'était en fait fait avoir : les douaniers donnent 60 ou 90 jours. Le quota de 90 jours n'est pas automatique comme je le pensais. Parfois, il faut le demander. Lorsque je suis revenu de l'Île de Pâques, j'étais sûr d'avoir un visa de 90 jours et non de 60. Bref, au final, je dus payer une amende de 1 dollar par jour de trop, au total 14. Pas si grave que ça, mais un bon petit moment de stress. En passant la frontière chilienne, une autre surprise nous attendait : une course poursuite en voiture digne des séries américaines. En effet, quelqu'un souhaitait à littéralement bûcheronner le passage pour sortir de la frontière chilienne et aller au Pérou. Dans la nuit angoissante, les gens de l'autre côté criaient. En fait plus de peur que de mal. Mais je déconseille à quiconque de passer les frontières de nuit, il y a vraiment un côté qui fout les boules. Après deux heures de tracasseries et de voyage, nous arrivâmes à Arica, ville dans le nord du Chili, exténués. Il faut avouer que c'est comme passer d'un monde à l'autre. Vous passez du Pérou, pays appartenant encore au tiers-monde, au Chili, plus riche pays d'Amérique du Sud (que l'on appelle parfois "la Suisse d'Amérique du Sud"). Tout y est plus beau, plus propre, plus organisé... presque qu'un choc en tenant compte qu'il n'y a que 40 kilomètres entre Tacna et Arica.
Le lendemain, on se ballada tranquillement dans la ville d'Arica, sur ses plages, son sommet, profitant du beau temps. Le lendemain, on repartait pour le Pérou... en passant beaucoup plus rapidement la frontière cette fois-ci. On se rendit à Ilo, petite ville portuaire sur la côte. On a pas été déçus : ce port avait un certain charme, un côté honnête et sincère. Ce port bouillonnait littéralement : l'activité était très très dense. On a tous été enchantés par cet endroit, même si une journée pour visiter est largement suffisant. Je dois dire qu'un élément a beaucoup joué : tout du long du voyage, on a toujours eu l'impression d'être les seuls touristes de la ville (que ce soit à Arica, Tacna ou Ilo). En effet, les plages sont en général la principale attraction... mais pour vous baigner, vous oubliez ! Ici, c'est l'hiver, le soleil est très peu présent et la mer plutôt froide. Alfonso, un pote à nous du terminal de bus de Cusco avait pourtant osé nous dire que Ilo était "la Jamaïque du Pérou" ! Moi je dirais plutôt la "Bretagne du Pérou" oui ! Le soir, on mangea enfin cette spécialité péruvienne (ou chilienne, on ne saura jamais qui l'a inventée et les deux pays se réclament père de cette recette. Tout comme le Pisco d'ailleurs) qui se nomme le cebiche. C'est en fait une sorte de salade de poisson baignée dans du jus de citron. Ma foi, pas si mal !
Après une bonne nuit de sommeil, nous repartîmes pour Tacna afin de visiter un peu la ville. Mais à ce moment, on eut un peu peur. La grève générale était déclarée ! Les gens mettaient des pierres partout sur la route pour boucher le passage des automobilistes. Tous devaient se déplacer en zigzagant entre les pierres ! On avait peur en fait de rester coincé à Ilo, puisqu' on devait prendre l'avion à 6 heures du soir, mais cela s'est plutôt bien passé en fin de compte. A Tacna, les gens étaient sur la place principale. Des gens criaient dans les méga-phones (Jimmy, cela t'aurait beaucoup plu ;)). Les restaurants et boutiques bassaient les grilles, et ne faisaient rentrer les gens que un par un. Après avoir dînés, nous voulûmes aller directement à l'aéroport, de peur de louper l'avion ou de ne pas pouvoir accéder à l'aéroport. Nous dûmes nous arrêter en chemin car l'accès étaient bloqué par les manifestants et toutes ces pierres sur les routes. La cavalerie de l'armée est même venue faire le ménage ! Au début, on avait un peu peur, car on se savait pas comment cela pouvait dégénérer. En définitive, encore une fois, plus de peur que de mal... mais quel aventure ! Là où on a eu beaucoup de chance, c'est que l'arrêt le plus fort est aujourd'hui même. On aurait très bien pu être encore à Tacna. Après avoir pris notre vol de Tacna, nous allâmes au cinéma histoire de faire passer le temps. On rentra à l'aéroport et on dormit dans le terminal. A 8 heures ce matin, nous étions à Cusco. Pratiquement pas une voiture ne circulait (ou ne pouvait circuler, c'est selon). C'est ainsi que je dus me taper à pied le chemin aéroport - plaza de armas avec une belle tête dans le cul. Heureusement, à cause des grèves, mon projet de volontariat n'eut pas lieu et je pus dormir toute la journée.      

2 juillet 2007

Lima

"On ne peut pas dire que l'on n'aime pas si l'on ne connaît pas". Voilà ce qui a été le motif, pour ainsi dire, de notre voyage à Lima pour Murielle et moi. En effet, nous avions tous les deux toujours été de passage seulement dans la capitale péruvienne, et nos impressions avaient été plutôt mauvaise. C'est ainsi que nous décidâmes de passer le week-end à Lima, histoire de connaître un peu mieux la capitale de notre cher Pérou. Après près de 20 heures de bus, on y arrivait enfin. Autant le dire tout de suite : tout est vraiment différent de Cusco. Je qualifierais presque cette ville d'anti-Cusco. Déjà, la capitale n'a pas été fondée sur un bon emplacement. La pollution en plus, il y a constamment un gros nuage de fumée qui flotte au-dessus de la ville, bouchant ainsi l'accès au soleil. A tel point que je me suis demandé si les Limeños voyaient le soleil de temps à autre, mais pas franchement souvent à ce que j'ai compris. Cette ville est la capitale peu après l'arrivée des Espagnols. En effet, durant les temps incas, la capitale était bien évidemment Cusco. J'avais vraiment l'impression que les fondateurs n'avaient pas réfléchi une seule seconde en ce qui concerne le choix du lieu de la future capitale... On a surtout fréquenté les quartiers dits "sûrs", Lima n'étant pas Cusco : tout y est beaucoup plus "sanglant", violent et la loi de la jungle y est présente. Cependant, ce côté sauvage n'a pas été aussi fort que lorsque j'étais à La Paz, en Bolivie, où l'on peut carrément parler de chaos, il faut bien le dire.
Ce qui change à Lima, c'est que tout y est beaucoup plus moderne (dans les zones sûres du moins, je ne parle pas des kilomètres de bidonvilles entourant la ville). Vous y trouvez plein de centres commerciaux, des fast-foods, des boutiques, de vraies librairies, etc. Les gens, aussi, n'ont pas vraiment le visage typique de l'indien. On y trouve beaucoup de métisses, voire pas mal de blancs. A tel point que même moi, je peux passer pour Limeño ! Au contraire de Cusco, où vous passez direct pour gringo. Si bien que les autochtones, dans les endroits touristiques genre Plaza de Armas, vous parlent premièrement en anglais. Tandis qu'à Lima, les gens vous parleront tout d'abord en espagnol, ne sachant pas si vous êtes un touriste ou un autochtone. Cette petite différence fait beaucoup : que vous le vouliez ou non, vous vous sentez tout de suite plus proche des gens. Il y a quelque chose de plus familier. A tel point que je me serai bien vu avoir de vrais amis limeños. Des jeunes qui étudient, sortent en boîte, boivent des verres entre potes... bref, qui profitent de la vie. Je pense qu'à Cusco, de par la communauté indigène et pauvre plus importante, il y est beaucoup plus difficile de gommer la différence culturelle et sociale. Que vous le vouliez ou non, vous êtes blanc, vous serez tout de suite catalogué "gringo bourré de fric". C'est terrible mais c'est un fait. Pendant que vous pensez dépenser de l'argent pour vous amuser, eux chercheront à en gagner pour (sur)vivre, tout simplement, se contentant toujours du minimum afin de dépenser le moins possible. C'est en fait cela qui m'a plu à Lima : si je le voulais, je pouvais passer pour Limeño. Car à Cusco, c'est tout de même frustrant : vous avez beau avoir passé près de 6 mois dans la ville, les gens continueront à vous proposer des articles, des massages, des peintures, des informations touristiques pour aller au Machu Picchu, etc. Et cela comme si vous veniez de débarquer à Cusco pour la première fois. D'où ce côté frustrant -inévitable- d'impossibilité de se fondre dans la population, de devenir Cusqueño...

28 juin 2007

Inti Raymi

Dimanche passé, nous sommes allés à l'Inti Raymi, qui signifie "Fête du soleil" en Quechua, qui est en fait la fête de Cusco (la ville du Pérou qui a le plus de jours fériés). Toute la semaine, on a eu droit à toute une batterie de défilés : tous les jours, des écoliers, des adultes, des associations, des institutions dansaient à la Plaza de Armas. Je dois tout de même avouer que ça en était presque fatigant de voir ces défilés tous les jours sans exception. Le dimanche, le jour de la fête du soleil à proprement dit, se déroulait en deux étapes. Tout débutait à la porte du soleil vers un temple, l'Inca devait defiler avec ses troupes pour ensuite aller faire le show dans les immenses ruines de Sacsayhuaman, sur les hauts de Cusco. Vous avez alors deux choix. Premièrement, aller dans les gradins pour voir le spectacle. Le billet peut vous en coûter jusqu'à presque 100 dollars (à ce qu'on dit). Secondement, aller avec le reste du peuple sur les hauts qui surplombent les ruines afin de jouir d'un spectacle plus panoramique. Bon, nous qui avions opté pour la seconde possibilité, on a pas eu trop de bol. Peu après avoir pensé avoir trouvé un superbe endroit pour profiter du spectacle, une grue avec un cameraman est venue se fourrer en plein milieu de la scène, gâchant ainsi une vue magnifique. Heureusement, elle s'en alla vers la fin du show. Les Péruviens étaient au rendez-vous : les collines étaient littéralement surbookées. Malheureusement, le show était quelque peu ennuyant : peu de choses se passaient, tout était en Quechua sans sous-titre, la musqiue et les danses étaient toujours les mêmes. Cela malgré le site absolument magnifique. Nous sommes donc partis peu avant la fin, comme bien des Péruviens l'avaient fait avant nous. L'Inti Raymi ? Un peu de déception je dois dire... ce ne sera en tout cas pas la fête péruvienne dont je me souviendrai plus tard.

26 juin 2007

Fête de Cusco


Fête de Cusco : Inti Raymi
Vidéo envoyée par lokenperu
Petite vidéo de l'Inti Raymi, pour voir tout le peuple qu'il y avait.
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