Maladie, chiens, saveurs, zoo et collectivos
Et voilà... ce qui devait arriver arriva. Certains ont inventé les "24 heures du Mans", moi les "24h du mal de bide". Pour faire un bon départ : vers midi, surtout, il faut TROP manger (la soupe, le segundo, et le dessert... bref la totale). Ensuite, premiers maux d'estomac durant les cours l'après-midi. Puis, aller boire un verre avec les autres étudiants de l'école. Enfin, repartir en catastrophe à la maison sans même avoir bu quelque chose. La course se poursuit alors en plusieurs étapes : méga mal à l'estomac, aller-retours ininterrompus entre le lit et les toilettes, diarrhée et surtout, n'avoir rien à vomir, si ce n'est de la bile. Ensuite, il faut vous endormir malgré tout vers les 23h et vous réveiller à 5h du mat', toujours avec le même mal au ventre. La dernière ligne droite est plus facile : attendre en pyjama tout la journée pour que ça passe. Attention : tout prise de médicaments pour combattre le mal est proscrite par le règlement de la course, ceux-ci étant totalement inefficaces.
Le reste de la semaine fut meilleure : mise à part les cours, j'ai été suivre un cours de flûte de Pan (qui ne s'appellent pas comme ça en fait) ! Trop drôle ! J'ai aussi été avec Loana et son amie manger dans un restaurant dans la rue que l'on a surnommée "La calle de los gringos", pour ses nombreux touristes étrangers. Et comme j'ai mangé pratiquement tous les jours du riz, devinez ce que je me suis empressé de prendre... des SPAGHETTIS BOLOGNESES ! Napoli, si tu m'entends... Arf. En parlant de nourriture, c'est fou ce que tout (et je dis bien tout) est différent ici, tout a une autre saveur : le lait, les oeufs, le pain, bref tout. Et ça me fait toujours sourire quand j'essaie de tartiner avec leurs couteaux tout flasques.
Il faut que je vous parle aussi des chiens : c'est hallucinant les chiens qui crient tout le temps ici (Papa, tu détesterais) et qui jouent. Heureusement, la majorité est pacifique. Mais, à Cusco, c'est un peu les coqs du matin : y en a un qui gueule, tous les autres gueulent !
Aussi, quelque chose que j'adore sont les "collectivos". Des bus d'après-guerre roulant à vive allure dans tout Cusco pour seulement 60 céntimos. Et oubliez de comprendre le chico qui sort à chaque arrêt et crie où le bus va, c'est quasi mission impossible ! Aux heures de pointes, on est entassé "comme des sacs". C'est d'ailleurs dans l'un de ces collectivos que j'ai rencontré une péruvienne avec qui j'ai sympathisé. J'espère sincèrement qu'elle me présentera à ses potes, je pourrai ainsi parfaire mon espagnol si j'arrive à me faire des copains péruviens (et parler "à la manière cusqueñienne").
Aujourd'hui, j'ai été au zoo qui se trouve dans le campus universitaire. C'était sympa, mais je savais pas que l'on pouvait rencontrer des ours dans les Andes !
Voilà, à part ça, je vais faire ma première excursion dimanche. Je me réjouis ! Faut que je vous laisse, je vais peut-être aller au cours de Salsa ! Arf... tout de bon, et merci pour vos messages !