Photos, loi de la jungle et vendeurs

31 janvier 2007

Voilà, les photos du Lac Titicaca sont là, alors allez y jettez un oeil... J'ai de plus rajouté quelques photos dans l'album de la première semaine. J'aimerais mettre plus de photos, mais ça prend un temps fou !

Ce qu'il y a de très différent de la Suisse ici, c'est bien la circulation. Quand vous êtes un piéton, c'est presque comme si vous n'existiez pas (ou alors, disons-le franchement, vous êtes limite de la M...). Même vous avez la permission de traverser, il faut vraiment vous imposer (et encore, les chauffeurs de taxi bourrinent). La circulation, ici, c'est vraiment la loi de la jungle : j'ai vraiment l'impression parfois que celui qui a la priorité, c'est celui qui a le plus gros véhicule ! De plus, c'est vraiment pénible que les véhicules klaxonnent tout le temps histoire de vous couper l'envie de traverser, et les taxis vous font les grands phares pour savoir si vous voulez un taxi (alors que vous vous étiez juste gratté le ventre).

A part ça, il faut que je vous parle encore des "vendeurs" : à la Plaza de Armas et dans certaines ruelles touristiques, devant chaque boutique ou restaurant, il y a quelqu'un pour vous vanter les mérites de son commerce. C'est à la fois pénible et drôle à la fois. Par exemple, j'ai traversé une ruelle et c'était à chaque fois pour des massages ("Masajes, amigo, masajes"). J'ai cru que je pétais un plomb et j'ai hurlé maintes fois (en espagnol) : "NON JE NE VEUX PAS DE VOS MASSAGES ! NON ÇA NE M'INTERESSE PAS !! NON PAS DE MASSAGE". Mais c'était assez rigolo, car, au final, je hurlais cela avant qu'on me le propose (et j'avais raison, c'était bel et bien à chaque fois pour des massages). Du coup, j'ai bien vu, j'ai fait marrer toute la ruelle ! Autre exemple : y a même un type qui est venu me voir pendant que j'attendais à la Plaza de Armas, personne qui m'avait déjà proposé ses services lors de ma première semaine. Je l'ai tout de suite reconnu, et à peine son "Hola amigo" lancé, je retorquai direct "NON je ne veux pas que tu laves mes vêtements !". Scié le mec ! D'un autre côté, ce genre de chose permet de lier contact avec la population, surtout avec les enfants. Ça m'arrive souvent de discuter avec eux, et de leur montrer mes 'tites cartes postales de la Suisse, ce qui est pas mal apprécié. Je suis sûr que d'ici pas longtemps, je connaîtrai tous ceux de la Plaza de Armas sans exception !