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Voyage... dans les Nombrils du Monde
Voyage... dans les Nombrils du Monde
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24 avril 2007

Depuis Lima

Et voilà ! Me voici donc de retour chez mes petits Péruviens ! Ca fait plaisir de réentendre des "Ya papá, listo", à la place des "vale" du Chili. Oui, car il faut savoir qu'au Pérou, dès le moment où vous avez une relation plus ou moins amicale avec quelqu'un, on dit "papá" ou "mamá" en fin de chaque phrase ! Bref, je suis à présent à Lima, il est 5 heures du mat' et suis censé attendre mon vol de 13 heures... *Sic*.

J'en profite donc pour vous conter mes derniers jours sur Rapa Nui. Tout d'abord, j'ai été, comme vous le savez déjà, faire de la plongée. Absolument fa-bu-leux ! J'ai même tellement aimé que j'y suis retourné une deuxième fois, cela afin de voir le moai submergé (oui, ils ont même fait faire un faux moai pour ensuite le foutre à la flotte afin de faire plaisir aux plongeurs). J'ai même les photos de la seconde fois ! A paraître bientôt donc. A l'Île de Pâques, ils ont l'air d'être assez relax niveau plongée (ok ok, pas seulement pour la plongée). J'ai appris par Annethui et Stéphane, deux globes-trotters qui logeaient dans le même hôtel que moi et qui s'y connaissaient sur le sujet, qu'en France les conditions étaient nettement plus strictes : la toute première fois, pas plus de 20 minutes et pas plus de six mètres de profondeur. Tu parles ! Là, on a carrément fait 30 minutes la première fois et 35 la seconde, et 18 mètres puis 23 !!! Mais l'expérience en a valu la peine, même si cela fait un peu peur au début. Y a pas à dire, y a tout un monde sous l'eau. A Rapa Nui, pas beaucoup de poissons, mais une clareté exceptionnelle de l'eau (mais cela ne se verra malheureusement pas sur les photos).

Sinon, je me dois de vous raconter ma cavalée sauvage à travers l'île ! Samedi après-midi, nous sommes allés avec Stéphane et Annethui (vraiment désolé, je dois sûrement écrire faux ton prénom) faire un tour cheval. Patrice, le responsable, m'expliqua plus ou moins comment tourner, mais pas vraiment comment s'arrêter. Je ne sais pas trop pourquoi, mais au tout début de la ballade, il voulut faire accelérer un peu mon cheval qui traînait un peu la patte. Il le frappa alors sec sur l'arrière-train. Du coup, l'animal "réveilla la bête sauvage" qui était en lui ! Et il démarra brusquement pour une cavalée sauvage et mémorable. Mes deux collègues crurent à ce moment-là que je frimais ("Mais en fait, il nous aurait tous bluffés !")... pas du tout ! En réalité, j'étais parti pour une course folle infernale et incontrôlable ! Je tirais sur les rênes mais le cheval reculait la tête pour atténuer les effets et tourna alors à droite. C'est à ce moment-là que les gens qui étaient avec moi comprirent plus ou moins ce qui se tramait. Je passai à travers une propriété privée en hurlant sur mon cheval. Des gens montèrent sur une petite colline pour voir ce qui se passait. Ils ont probablement dû voir un gringo sur son cheval infernal hurler et perdre sa casquette. Je criais inconsciemment de plus en plus fort mais rien n'y faisait. Quand alors, je vis une barrière de barbelés se rapprocher toujours plus. Je vous dis pas le boules ! Le cheval s'arrêta alors net devant la barrière et je fus éjecté de la scelle. Par miracle, je tombai sous la barrière de barbelés (mais les jambes juste en dessous), à plat ventre. A terre, ma première pensée fut : "Bordel, j'ai rien de cassé !". Oui maman, mon ange-gardien a bien fait son boulot ;). Résultat de la course : quelques blessures au bras, un poignet légèrement foulé et une chemise en lambeaux (oui, c'est elle qui s'est pris les barbelés). Je me demande d'ailleurs si mes années de judo ne m'ont pas aidé à limiter les dégâts. Au fond, c'était assez marrant, on aurait dit que je sortais d'un Lucky Luke, tel un cavalier qui s'était pris un cactus suite à une chute à cheval et qui revenait chemise en mille morceaux. Mais je me mettais à nouveau en scelle pratiquement immédiatement, histoire de ne pas être traumatisé à vie du cheval. Cela bien sûr, après que Patrice m'a bien expliqué comment l'arrêter. Le reste de la journée se passa d'ailleurs sans aucun problème notoire, et au final, le soir lors du souper, on en riait. Sauvages, les chevaux de l'Île de Pâques ! 

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Commentaires
M
Alors là mon lolo chapeau!<br /> tu cartonnes quand même! pi j'suis contente d'apprendre que tu maîtrise l'équiatation parce que quand tu rentres on part en randonnée... hehe<br /> Tout' bon<br /> <br /> gros becs<br /> P.S pi merci de me distraire quand je suis au boulot ;)
A
Je dois avouer que tu as réussi à me faire rire aux larmes à 07h30 du matin, bel exploit ! Vraiment trop drôle ton expédition à cheval. Je suis très heureuse de constater que tu ne t'ennuies pas. Je me réjouis de la suite de tes aventures...<br /> A bientôt. Bisous
Voyage... dans les Nombrils du Monde
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